Piwigo AI : l’intelligence artificielle arrive dans Piwigo
Pourquoi utiliser l’IA dans Piwigo
Vous vous demandez peut-être :
“Mais en quoi l’intelligence artificielle peut-elle être utile dans Piwigo ?”
La réponse la plus évidente, c’est l’automatisation de l’indexation des photos, avec par exemple l’ajout automatique de mots-clés.
Le moteur de recherche de Piwigo repose sur les informations textuelles associées aux images : titre, description, tags, albums…
Mais si vos photos sont toutes dans un dossier “vrac”, nommées IMG_0123.jpg
, sans description ni mot-clé, alors ce moteur devient inutile.
Vous pourrez peut-être filtrer par date ou format, mais pas beaucoup plus.
Pour que la recherche soit pratique, il faut donc indexer les photos en ajoutant des titres, descriptions, tags… Ce travail d’indexation est essentiel… et chronophage.
⇒ L’IA permet de faire une première passe automatique, en quelques secondes par image. Nos tests montrent que les résultats sont bons.
Vous pouvez ensuite relire, corriger, compléter. Et vous obtenez une photothèque bien mieux organisée, prête à être explorée.
Si vous voulez, vous pouvez découvrir ci-dessous des maquettes (non contractuelles !) de ce que pourrait donner l’intégration de ces fonctionnalités dans Piwigo.
Ce qu’on avait déjà… et ce qui posait problème
Depuis quelques années, il existe un plugin développé par Zacharie : Tag Recognition. Il s’appuie sur des services externes (Microsoft ou Imagga) pour analyser une photo et proposer des tags.
C’est efficace, mais :
- Ce sont des services fermés, dont on ne maîtrise ni le fonctionnement ni les conditions d’utilisation. Et ça va à l’encontre de l’esprit de Piwigo : garder le contrôle sur ses données.
- Ils sont chers. Imagga, par exemple, est récemment passé à 70 $/mois pour une utilisation de base. C’est trop.
Ce qui a changé
Les évolutions récentes de l’IA ouvrent de nouvelles possibilités. Aujourd’hui, il est possible de faire tourner des modèles IA open source, chez soi ou sur un serveur dédié.
Pas sur un petit hébergement partagé, mais sur une machine un peu plus costaud… comme celles que nous louons et administrons pour la plateforme piwigo.com.
C’est exactement ce qu’on met en place. Pigolabs, la société qui développe Piwigo.com, va héberger un service IA qui permettra à tous les Piwigo (auto-hébergés compris) de profiter de traitements automatiques, via un plugin : Piwigo AI.
Ce que Piwigo AI sait déjà faire
Voici les traitements déjà disponibles dans la première version du projet :
- Ajout automatique de mots-clés
- Génération de descriptions
- Reconnaissance de texte dans l’image (OCR)
Et ce n’est qu’un début. D’autres fonctionnalités viendront dans les prochaines versions.
Et mes données dans tout ça ?
C’est une priorité pour nous : vos données restent à vous.
Le serveur d’IA que nous mettons en place :
- ne connaît pas l’URL de votre Piwigo,
- supprime les données dès que l’analyse est terminée.
Il reçoit une demande, traite l’image, envoie le résultat, puis efface tout.
Nous ne stockons rien, nous n’analysons rien d’autre, et nous ne cherchons pas à collecter d’informations. Point.
Le modèle économique
Ce service ne sera pas gratuit. Pour deux raisons simples :
- Il a un coût (serveurs, maintenance, R&D…), et il faut que ce soit viable à long terme.
- Le gratuit incite souvent à la surconsommation. Or, faire tourner des serveurs d’IA a un impact environnemental réel. Il faut encourager une utilisation raisonnée.
Le modèle qu’on envisage : un système de crédits.
Vous aurez des crédits gratuits pour tester. Et si ça vous plaît, vous pourrez en acheter d’autres, à utiliser quand vous le souhaitez.
Une intégration fluide dans votre Piwigo
Pour que tout cela fonctionne, il faut que l’analyse soit simple, rapide, intégrée dans votre routine.
C’est là qu’on met le paquet : Alice travaille sur les maquettes d’interface, Willy commence l’intégration. Une première version du serveur est déjà fonctionnelle.
Maintenant, le plus dur va être de rendre tout ça fluide dans Piwigo.
Concrètement, vous pourrez lancer une analyse :
- à l’ajout d’une photo,
- depuis la gestion par lot,
- dans l’édition d’une photo individuelle.
Et vous pourrez choisir les traitements à appliquer. Par exemple, ne faire que de l’OCR pour économiser vos crédits.
Voilà où on en est.
C’est un projet ambitieux, et on voulait vous en parler dès maintenant. On sait que l’IA peut susciter des questions — à juste titre — et on veut avancer en toute transparence.
Comme toujours, vos retours sont les bienvenus !